Interview Photographe J. Philippe à limoges - Haute-Vienne


1. Philippe, photographiez vous uniquement des modèles?

Pas du tout. Je suis amateur depuis de très nombreuses années, et c'est à la suite d'une demande d'une modèle que j'ai commencé la photographie de modèles il y a deux ans à peine. De fil en aiguille, de nouvelles sollicitations sont arrivées, et j'ai moi aussi sollicité des modèles. Je voyage assez fréquemment a l'étranger, en Afrique principalement, et je shoote aussi beaucoup les animaux sauvages en safari photo. Mais c'est une autre histoire...

2. Quel type de photos pour vos modèles?

Je cherche à varier ma pratique, donc je ne privilégie aucun style de photo. Je peux faire du portrait, de la photo en pleine nature, mais aussi du nu ou de la lingerie. J'essaie de ne travailler qu'en lumière naturelle. En fait, c'est avant tout le feeling avec le modèle, ses désirs aussi, qui vont me guider pour créer à deux, des images qui plaisent à l'un comme à l'autre.

3. Noir et blanc ou couleur ?

Il y a quelques années, j'utilisais la pellicule et donc développais mes photos et les tirais sur papier noir et blanc. J'ai gardé de cette pratique un gout pour les tirages monochromes. Mais j’apprécie aussi la couleur, d'autant plus qu'en jouant sur ses harmonies, il est possible de créer de nombreuses variations en, noir et blanc.

4. Materiel et traitement d'images?

J’étais un utilisateur de boitiers Minolta, je suis venu naturellement aux boitiers Sony, dont je dispose de plusieurs boitiers reflex, ce qui me permet d'avoir en permanence deux couples boitier/objectifs montés et prêts à servir.
En matière d'objectifs, j'utilise un 50 mm, un 105 macro, un zoom 150/600 en photographie animalière et deux zooms 17/70 et 18/80.
Pour ce qui est du traitement photo, je ne shoote qu'en RAW, ce qui induit des contraintes de temps de développement mais permet une grande latitude au tirage,, que j'effectue avec le logiciel Photolab.

5. Un mot de plus ?

Oui, un petit mot. Je suis un amateur, et donc non, je ne vais pas comme on me le demande parfois shooter pour des mariages. Les professionnels sont là pour cela. Moi je prends des photos pour mon plaisir, pour exposer parfois au public mes tirages ou sur des galeries web.Ce plaisir doit être partagé avec le ou la modèle, car le shooting est avant tout un moment de création partagée, sans prétention et généralement dans la bonne humeur.