Interview Photographe L. Gurvan - Paris


1. Quand et comment êtes-vous venu à la photographie ?

J’ai commencé à me sentir attiré par les disciplines artistiques au lycée en dessinant régulièrement, puis en faisant une université d’arts plastiques. Je n’étais pas encore attiré par la photo, et je travaillais à la main, le crayon, le stylo, le fusain.
C’est à cette période que j’ai découvert le nu en peinture et en croquis.
C’était peut-être trop tôt pour parler de révélation à cette époque, mais j’en garde un souvenir marquant qui me sert encore aujourd’hui, dans mon approche du modèle, du sujet, avec aujourd’hui l’appareil photo.
J’ai continué mes études en me dirigeant vers l’architecture, ce qui se ressent sans doute dans mes photos, et c’est plus tard, en 2009, que je me suis acheté un reflex à l’occasion d’un voyage.
Les photos que j’en ai ramenées ont plu, et ça a été le départ d’une première petite exposition.
Depuis je continue la photographie en tant qu’amateur, au sens noble du terme, sans aucune prétention et en essayant de travailler chacune de mes photos comme si je recommençais la découverte de cet univers, en cherchant et en me remettant en question.
Le nu est venu plus tardivement, en 2012, avec la même démarche, celle d’essayer.
Ma première séance s’étant bien passé, ayant aimé le résultat en retrouvant mon rapport au modèle que j’avais découvert en arts plastiques, j’ai voulu continuer et avancer progressivement en essayant de développer une simplicité dans ma façon de travailler mes images.
Je ne cherche pas d’artifice, je ne triche pas avec le modèle et le rendu qu’il me donne, je garde le grain de la peau, la forme, la courbe